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Consommation écoresponsable : Okaïdi introduit la consigne pour vêtements

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En lançant sa consigne, la marque Okaïdi emboîte le pas de la seconde main.

Alors que la mode s’intéresse de plus en plus à la seconde main, les marques redoublent d’initiatives. Mi-octobre, Okaïdi a ouvert ses premières consignes de vêtements pour enfant. Elle propose le rachat des habits achetés il y a moins de deux ans en échange de bons d’achat.

Simplifier le (r)achat

Acheter un tee-shirt, le porter six mois pour le revendre juste après… dans le même magasin. C’est la nouvelle démarche lancée par la marque pour enfants Okaïdi, dans douze de ses magasins situés dans le nord et l’ouest de la France. Un système de consigne qui repose sur le rachat des vêtements auprès des clients. Le principe ? Un client achète un vêtement. Jusqu’à deux ans après cet achat, il peut le ramener, s’il est encore en « bon état », dans un magasin Okaïdi. En échange de son retour, la marque lui donne un bon d’achat valable dans le magasin, à une hauteur fixe selon le vêtement (3,50 € pour une robe, 6,00 € pour un blouson d’hiver, 2,50 € pour un sweat-shirt...).

Le vêtement, quant à lui, continue sa route au rayon seconde main, pour être à nouveau acheté par un autre consommateur. En simplifiant cette démarche, la marque espère faciliter l’achat de seconde main. Stéphanie Dubourthoumieu, la directrice marketing et digital de la marque, explique ainsi au journal Ouest-France : « Nous nous adressons ainsi à d’autres clients, qui n’ont pas le temps de trier, de prendre des photos et de négocier la vente avec un acquéreur. Nous nous occupons de tout ! »

Redorer l’image de la mode

A l'Ouest rien de nouveau. En France, 600 000 tonnes de vêtements neufs sont mises sur le marché chaque année, dont seulement le tiers est recyclé. Avec sa consigne, Okaïdi n’invente pas de formule magique. Et l’enseigne est loin d’être la seule marque de vêtements à faire un pas vers la seconde main. Alors que de nombreuses enseignes ont presque mis la clé sous la porte (Camaïeu, Gap France, San Marina…), d'autres se lancent dans des démarches écoresponsables avec le lancement de plateformes de seconde main (Aigle, The Kooples, Zalando...). Un petit pas pour l’Homme, mais aussi un très petit pas pour la nature. Surtout lorsque l’on sait que l’industrie textile génère à elle seule 4 milliards de tonnes de CO2 par an, soit un impact plus important que celui des vols internationaux et le trafic maritime réunis.

Perrine Basset Fériot © CIDJ
Actu mise à jour le 06-11-2023 / créée le 06-11-2023

Crédit photo : Canva