Faites de votre année sabbatique un atout pour votre poursuite d'études !

  • Break post bac

Vous avez peur qu'une année sabbatique vous desserve ? Pas de panique, il y a de multiples façons de la valoriser dans un dossier ou lors d’un entretien. Toutes nos astuces pour présenter votre break comme une expérience constructive pour votre poursuite d'études.

Autant jouer franc-jeu lors de vos candidatures : assumer votre break ne devrait pas être un frein à votre poursuite d'études si vous savez mettre en avant ce qu’il vous a apporté, sur le plan personnel et pour la construction de votre projet professionnel. Cela pourrait même faire la différence !

Cette année off vous a transformé ? Dites-le !

"Nous voyons généralement d’un très bon œil cette ouverture. C’est bien aussi de ne pas vous intéresser qu’à vos études !", confie Béatrice Potier, proviseure du lycée Marie Curie à Sceaux.

Balayez vos craintes : quelle que soit la raison de votre break, vous aurez toujours des choses à en dire ! 

  • Si vous avez eu besoin de prendre une année sabbatique pour souffler, ne le cachez pas : l’assumer est une preuve de maturité. D’autant que même sans projet initial, vous n’êtes sans doute pas resté inactif. Si vous en avez profité pour vivre à fond votre passion ou que vous avez tout simplement eu davantage de temps pour vous ouvrir à de nouveaux horizons (découvertes musicales, littéraires…), n’hésitez pas à le mentionner.
  • Si vous avez fait un break pour préparer un concours, expliquez dans votre lettre de motivation ou lors de l’entretien en quoi votre démarche vous a permis d’améliorer vos chances d’intégrer cette formation. Renforcer sa culture générale et ses connaissances sur un domaine précis, ou avoir pris le temps de vous confronter au terrain en effectuant des stages sont autant de preuves de votre volonté de bien faire.
  • Si vous avez fait une pause dans vos études pour travailler, même dans un domaine différent de celui de votre future formation, vous en avez forcément tiré des enseignements. La vie active est aussi une bonne école ! Savoir travailler en équipe, gérer votre stress, s’adapter à vos interlocuteurs et à des situations diverses, ou encore mener un projet à bien sont des vrais plus ! L’univers professionnel vous aura aussi permis de gagner en maturité, et sans doute d’avoir davantage confiance en vous. Bref, votre année aura été formatrice et vous devez le dire.
  • Si vous avez voyagé, misez sur ce que vous a apporté votre aventure : plus d’autonomie et de débrouillardise, et bien sûr une ouverture d’esprit grâce à vos découvertes culturelles. L’argument linguistique peut aussi être séduisant.

Faites le lien entre votre année sabbatique et la formation visée pour votre poursuite d'études

  • "Si vous saviez quelle formation vous souhaitiez intégrer avant votre break et que vous avez mis votre année à profit en conséquence, il faut que cela saute aux yeux dans votre candidature !", explique Didier Cherel, chef des travaux au lycée Carcouët de Nantes.
  • Blog, articles, exposez-vous : si vous visez une école de journalisme, une école de communication, n’oubliez pas de mettre dans votre lettre de motivation les liens qui permettront au jury de consulter votre travail : blogs, articles en ligne, reportages…
  • Valorisez votre engagement associatif : si vous voulez vous diriger vers l’humanitaire, par exemple, pensez à mettre en avant votre engagement associatif ou vos expériences en tant que volontaire ou bénévole.
  • Les langues ont une place importante dans votre futur cursus ? Expliquez tout ce que vous avez fait durant ce break pour améliorer votre niveau. Si vous avez échangé régulièrement avec des anglophones, par exemple, même par mail, votre effort ne peut que jouer en faveur de votre poursuite d'études.
  • Identifiez bien tous vos nouveaux apprentissages : "Quand vous évoquez votre année sabbatique, intégrez dans votre récit des éléments d’analyse de ce que vous avez vécu. Pensez aussi à utiliser des outils appropriés que vous pouvez mentionner dans votre dossier, par exemple un blog", précise Didier Cherel.

    Quel que soit le parcours envisagé, cette pause vous a permis d'apprendre des choses et de prendre des initiatives, mettez-les en avant et faites le lien avec votre futur cursus, que ce soit sur des thématiques proches de celles qui vous seront enseignées (environnement, culture, social…) ou pour prouver votre intérêt pour un secteur en particulier (prise de contact avec des professionnels, déplacement lors d’événements dédiés…).

La rédaction © CIDJ
Article mis à jour le 13-04-2012 / créé le 12-04-2012